Relieved
Relieved. Soulagée. Je le sens dans mon être. Merci Camille, je n'aurai jamais pu le voir différemment sans toi. J'ignore si un jour tu liras ces écrits, mais je te remercie infiniment. Sam, je t'aime, et cet amour platonique ne devrait pas exister. Pourquoi pouvons nous éprouver un sentiment aussi beau et destructeur à la fois? Je voudrais tant qu'il m'aime, mais je sens que c'est comme souhaiter un monde merveilleux. C'est comme s'il était la seule chose manquante à mon bonheur. C'est lui accorder beaucoup d'importance, but thats the way it is. Et mon petit coeur qui bat si vite me trahira-t-il toujours aussi facilement? Car écrire cet amour, le hurler, je l'ai fais. Et pourtant, je le sens qui s'accroche à moi comme une sangsue, qui me suce mes forces. Oh samuel, si tu lisais ça, que penserais tu? Que je suis folle? Mais oui! je suis folle de toi, toi que je ne connais que si peu, et qui ne pourra jamais comprendre la profondeur de ces sentiments. Ils me paraissent inavouable, pourtant je le ferai, je tes le hurlerai, et tu m'écouteras. Oui, mon ange m'écoutera, cette chose si insignifiante me regardera, et je ne sentirai plus que ces yeux en moi, sur moi, qui me traversent et me caressent, comme un vent chaud. Mais tes yeux, sam! quand tu me regardes, je me réchauffe, même si tu ne comprends pas la complexité de ce que je ressens, tu perçois cette gêne, et tu me la renvoie comme un fidèle miroir, si tu voulais être plus, si seulement tu l'acceptais.
Je vivrai chaque instant comme le dernier, comme si la fin du monde était demain, car c'est toi qui me compléteras sans aucune gêne, un jour tu seras mien, car je te le promets, je n'abandonne pas, pas si facilement. Je ne m'accroche pas, je sais ce que je veux, et je l'aurai.
Et je t'aurai.
Je n'avais pas compris qu'elles étaient autant, que tu représentais tant à leurs yeux. Elles ne t'aimeront jamais autant que je peux le faire. Si j'étais l'unique, tu m'aimerais sans aucun regrets, ni demi mesure, mais je sais que cela peut tourner la tête à une personne, cet intérêt. On ne m'accorde que peu d'intérêt. Alors comment pourrais tu me voir comme je te vois? Ressentiras tu jamais la force que tu me donnes, celle que je cache aussi maladroitement qu'un petit chat mouillé et affamé. Tu ne me comprends pas? Comment pourrais tu m'imaginer autrement? Je ne t'ai pas cachée ce que je ressentais, ni à toi, ni aux autres, ceux qui me voyaient sans me regarder, me trouvaient si insignifiante. Tu les écoutes, car ils te parlent, mais moi, que pourrais je te dire? Je n'entend qu'une chose, c'est les battements de mon coeur prêt a exploser quand je te vois. Et je les étouffe, car je te ressens prêt de moi comme un cadeau. Faire fuir un cadeau et la plus grosse erreur que je risque de commettre, si ce n'est déjà fait. Tu me fuis déjà.