Mare, mare, mare
Mes parents se sont absentés. Je me sens couler dans l'enfer de la drogue...non, je blague, je suis pas encore toxico...pas si vite.
Les parents de mon chéri sont de vrais tyrans. Ils l'empêchent de me voir. Ou bien, il a inventé cette excuse pour ne plus me voir. Ça m'étonne, parce que je crois qu'il m'aime. Hier soir au téléphone, nous avons parlé. Bien sûr, il n'a plus le droit de me parler...n'importe quoi. Roméo et juliette, quoi.
Il m'a donc parlé clandestinement. Et de son grand amour...Machine par ci, machine par là. Je suppose qu'elle a beaucoup compté pour lui, mais m'en parler pendant dix minutes, dix chères minutes...je sens qu'on s'éloigne...je suis peut être pas assez compréhensive. Mais il a plus dix ans, il a le droit de sortir, s'il veut.
Et machine, elle était comme ci, et ses parents...gnangnan. Et son ami, qui me dit que c'est son grand amour..moi, je veux que ça dure toute la vie...je nous voie bien à 80 ans en train de parler, de s'aimer...mais j'ai peur. J'ai des limites, et pourtant je suis très compréhensive. Il faut que je me détache, sinon, je souffrirais trop. Quand je pense à ces deux jours passés à te courir après, espérant t'apercevoir...que d'effort inutiles. Je vais bosser, et ne plus penser à toi. Enfin, je vais essayer.
Mais sache que Samuel, j'y pense pas. Même un pourcent. Non, ce n'est que toi.
Voilà, je souffre, et j'ai faim...adieu bel amour, tu t'éloignes déjà...non, j'espère que ça va marcher. Ou bien je suis une sorte de Carrie bradshaw qui espèrent à chaque rencontre l'amour fou...
Non, je ne dois pas mourir. Tu ne dois pas mourir. Mais que dire à une amie qui veut mourir? Elle ne voit plus rien. Moi, je survivrai sans toi, mais c'est si dommage de mourir jeune. Et pourtant, je t'ai dis toutes ces choses, maintenant, j'ai envie de pleurer...tu t'y es déjà décidé. Alors, adieu.
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