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Fifi's Blog
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27 avril 2005

Un être vous manque et l'univers et dépeuplé

Cette phrase pue. Pourtant, quand on aime, on se surprend à la prononcer. A l'écrire.

Parfois, je ressens certaines choses. De la pitié. De l'amour...c'est courant. Je crois que je sais aimer. Adam (alexandre comme nous l'a révélé Iveta) voulait me faire croire que je ne savais pas. Mais je sais.

Nous étions allongés sur la pelouse. Les nuages déroulaient sur nos yeux. Tu m'embrasses. Je ris...à côté des enfants roulent dans cette herbe...Je sais aimer. Point.

Et je l'aime...mais le doute, c'est un peu ça. Mon amour est nourri de doute. Oh, ne vous en faites pas, je ne lui briserai pas le coeur. Il n'aura pas cette chance. je vais me limiter au superflu.

Maman, je doute de t'aimer..je doute d'être assez bien...bien sûr, pourquoi ne pas me faire culpabiliser? Tu pleure, et j'en pleure. Tout ce fatras...la mort fait parti de la vie. c'est ce que nous apprend forest. J'avoue l'avoir vu.
Maman, promets moi que mon papa y mourra pas.
J'ai pensé..oui, je l'ai espéré si fort. Mon papounet ne mourra pas. Je ne veux pas...pourquoi pleure tu, alors?

Laisse moi rêver..imaginer nos enfants. Nous nous marierons. Je sais...ou bien je rêve. Tu dis qu'on ne peut pas choisir l'homme de sa vie à 14 ans. Dans Quatre jours, j'ai quinze ans. Qu'en dis tu?

Lui? Mais oui..papa, il est si drôle! si tu l'aimais autant que je l'aime...j'aime tout chez lui, son regard, ses formes, nos discussions, si intéressante...Tout

Même Tori Amos ne me fait pas pleurer...

tori_amos

Étrange, cette épidémie d'amour?

Si vous ne me croyez pas, allez du côté de chez Angéline...

Dis moi, papa, tu les verras, nos enfants? J'en aurais peu...je les aime, en petite quantitée.
Mais si tu savais comme il est intelligent.

Je te filmerai. Pourquoi veut on s'obstiner à garder quelque chose des gens qu'on aime? Des lettres, des photos...Est ce que le souvenir ne suffit pas? Toi, papa, tu étais...mais zut, alors, je me surprends à t'enterrer, déjà.

Un pied dans la tombe, l'autre dans ma main...ne meurs pas, je te préviens, je te le dis,..je te laisserai pas partir.

Tu sais, Iveta, tu critiques ce que je dis, ce que j'écris,...mais moi, je ne fais que me suivre..et c'est pas facile, parfois, les choses sortent plus vite que je le peux supporter.

Nous étions dans cette herbe, si douce, si agréable. Et tu me l'as demandé...cette cicatrice? Mais moi, tu sais, j'en ai presque autant sur le corps qu'à l'intérieur. Je n'ai pu te dire...réouvrir les blessures du passé, tu n'aimerais pas. Enfin, si, tu aimerais, mais pas autant que m'embrasser. Les secrets ont un goût amer, les baisers, nos baisers sont sucrés.

Oh, si tu savais..ce que j'endure loin de toi...chaque rêve, tu en es. Mes pensées sont assez bizarres...j'ai pensé où va t on?

Et tu ne m'as pas répondu. Mais qui me répondra? Papa a ce regard...je le déçois, mais je l'aime tant! Si j'avais le choix, je...non, je n'ai pas le choix, la vie choisit pour moi. Pourquoi croire à cette folle liberté. Choisir, c'est déjà gagner. Aucune Liberté n'est acquise..tu m'as dit ça Camille. Moi, je veux bien te croire...mais crois moi, la vie ne  laisse pas le choix. Heureusement, elle m'a gâté. J'ai tant mieux pour moi des choses merveilleuses. Un cerveau.

Quand le ciel pèse lourd comme un couvercle, sur l'esprit en proie ...c'est un truc comme ça?

J'en ai pleuré. Je le lisais, et j'ai pleuré. Pourquoi? Je voudrais tant pouvoir lire dans mon cerveau...un peu d'Espoir, et d'Espérance.

Dis moi que tu mourras pas, s'il te plaît.

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