L'amour, vous connaissez?
Je viens de supprimer un com que je considère comme déplacé. Des personnes se sont permies de me laisser un message désagréable, et je leur demande, à l'avenir, de ne plus souiller ce blog. Je ne me permettrais pas de le leur interdire, étant donné le caractère public qu'il a. Mais je souhaiterais qu'elles ne jugent pas la teneur de mes propos. C'est ma vie mon c*l, et mes pensées.
Si elles ont quelques choses à critiquer qu'elles ne polluent pas ce sanctuaire et viennent me le dire en face.
"Une critique juste et perspicace a le devoir de mettre en lumière -par-dessus les réclames imbéciles, ou nocives, de la librairie- ce qui embellit et enrichit, même d'une façon encore brumeuse ou estompée, l'inépuisable trésor des lettres françaises. C'est une lourde faute contre l'esprit que de se désintéresser des nouvelles boutures, des promesses heureuses, des fleurs d'apparence rare, aujourd'hui singulières, et qui demain, tout à l'heure, s'acclimateront soudain et seront admises à la façon des clématites et des roses "
Ibid
Quand Solstyce m'a poussé a ouvrir un blog, j'avais évidemment peur de ces réactions, et c'est la raison pour laquelle je ne désirais pas en faire quelque chose de publique. Malheureusement, entre les désirs et la réalité, il y a toujours une frontière, et l'adresse du blog ayant circulé [dans mon collège], je m'attendais à voir des avis partagés. Ainsi, certains m'ont félicités, ouvertement, alors que les autres se sont permis de polluer mon espace, hypocrites qu'ils sont.
Je ne les aime pas, et ne leur demande pas de m'aimer. Pour ma part j'ai assez d'amour pour supporter leur connerie, et on me l'a assez répété, la connerie est universelle, et séculaire.
J'envisageais de faire un portrait au vitriol de ces énergumènes, mais je n'en vois qu'un intérêt limité, quoique, attendez vous à une déferlante d'insultes, une fois calmée. Je suis comme ça, impossible de dire les choses sur le coup. De plus, la colère obstrue mon raisonnement, et m'empêcherait de donner un compte rendue des faits exact même si je me vois difficilement regretter des paroles, qui pourrait paraître disproportionné.
Pendant une minute, j'ai envisager d'effacer ce blog. Celui qui m'a suivit depuis presque un mois. J'aurais fait une grave erreur. Mais je sais me maîtriser. Trop bien.
Voila pour elle, et voila pour moi.
J'ai le sentiment d'être rassasiée, même si je n'ai fait qu'exprimer mon ressentiment.
Hier, avec M.Agnès, nous nous sommes promenés, sous la neige. C'était super. Parce que la neige, on en a jamais à Paris. Et moi j'adore ça la neige. On a parlé, et c'était super.
Zut alors. Ça, y est. Son livre souillé, Fifi se sent mal dessus. Mais je pense à Léa qui m'a dit que c'était bien ce que je faisais.
Merci, car sinon, j'irais lire ce bouquin, le silence de jesais plus quoi, de silverberg.
Je pourrais dire que je me sens violée, mais ce serait accorder trop d'importance à une bande de salope. Surtout qu'un viol, c'est violent. Là, c'est quelque chose de dur et douloureux. Ma m'man, quand elle a lu mon Journal, ne s'est permise aucun commentaire déplacé.
En espérant que je retrouverais le fil de mes pensées. Surtout qu'il me reste des milliards de choses a dire sur ce blog beaucoup plus importante que dépenser mon temps inutilement à me plaindre.
Même si ça fait du bien de se déverser.
De plus, le jour ou j'aurais besoin d'un psy, Angela(qui n'a rien d'un ange, soit dit en passant) je t'en parlerais, en attendant, la paix est mon seul refuge.